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L'essentiel par l'éditeur
Les autorisations d'occupation domaniale (AOD) et les conventions d'occupation domaniale (COD) régissent l'usage privatif du domaine public en France. Elles doivent respecter la liberté du commerce et de l'industrie, sans conférer d'avantages concurrentiels injustifiés. Le principe de non-gratuité impose le paiement d'une redevance, sauf exceptions. Les occupants bénéficient de droits réels mais précaires, sans garantie de renouvellement. Le contentieux des redevances relève du juge administratif.
La liberté du commerce et de l’industrie est un principe général du droit ( CE, ass. 22 juin 1951 n° 00590 et n° 02551, Daudignac , Rec. 382). Si le simple fait d’accorder une autorisation d’occuper le domaine public ne porte pas en soi atteinte à cette liberté, le respect de ce principe impose à l’administration de ne pas restreindre, au-delà de ce qui est nécessaire ou justifié par l’intérêt général, l’initiative privée, et de n’intervenir dans le secteur marchand que lorsque l’intérêt public le justifie.
Le respect de cette liberté est donc défini de manière négative : l’administration ne doit pas, de quelque manière que ce soit, entraver l’initiative privée.
De même, et au regard du droit de la concurrence cette fois-ci, l’autorisation accordée d’occupation pri...
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